200 choristes et 50 musiciens à l'unisson |
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PLUS une place de libre... Succès incontestable pour le concert d'exception qui, samedi soir, a réuni pas moins de deux cents choristes et cinquante musiciens, sous les voûtes de l'église (Saint-Paterne. Nef comble pour cette
rencontre de voix portée avec majesté par les churs
battants de la Cantarelle (Saint-Jean-de- Braye), la Cantate (La Chapelle-Saint-Mesmin),
des chorales du Cercle Jean-Macé (Ingré), muni- cipale
de Fleury-les-Aubrais et Francis-Poulenc (Orléans). |
fédération
des uvres laïques, du Loiret, la performance de ces six ensembles
aura nécessité pas moins de deux ans de travail en commun.
Le résultat, remarquable, a voyagé pour le meilleur au
gré des uvres de Mozart, Fauré et Offenbach, avant
de s'élever, grandiose, au soleil de Verdi. "La
République du Centre" |
....CONCERT
peu ordinaire pour la chorale orléanaise Francis-Poulenc
qui a donné, la semaine dernière, une représentation
exceptionnelle à Tarragone (Espagne), ville qui est jumelée
avec Orléans... La République du Centre du 24/04/2002 |
Haut
les churs à St-Pierre-du-Martroi avec les chorales Poulenc
et Santalou
Eglise comble, hier soir, et succès mérité pour les deux ensembles vocaux. |
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Hymne à la
voix, hier soir, à Saint-Pierre-du-Martroi, avec deux chorales,
Santalou de Saint-flour, dirigée par Jean Crozat, et Francis-Poulenc
d'Orléans, conduite par Raphaël Liguori, qui se sont produites
séparément, avant de conclure de concert. La chorale Francis-Poulenc a ouvert le ban avec une délicieuse ronde d'enfants du Moyen-Age, une pièce alerte de Mozart, un " Libera me" de Haydn empreint de gravité et un chant japonais très enlevé. La cinquantaine de choristes ont fait preuve d'une solide homogénéité et d'un sens de la nuance qui s'est davantage exprimé encore dans Ravel "L'enfant et les sortilèges", et dans le chant volubile et entraînant de Poulenc "Les tisserands". La verve rythmique de l'ensemble s'est manifesté dans une sardane enjouée et une danse norvégienne roborative. |
Très
éclectiques dans leur répertoire, les chanteurs du Cantal
se sont montrés excellents dans " Tant que vivray "
de Sermisy, avec quatre parties vocales bien équilibrées,
puis subtils dans Debussy, mais un peu moins heureux dans Franck "Panis
angelicus" et Fauré "Cantique de Racine". Ils
ont été à nouveau irrésistibles dans "La
tendresse" (Bourvil), et un florilège de mélodies
populaires de Galice, d'Auvergne, des Etats-Unis ( gospels),
et de Russie. Puis les cent choristes se sont réunis pour un finale touchant, espagnol et mozartien, avec un " Ave verum corpus" chanté à chur ouvert, et salué par de longs applaudissements. Roland
Spenlé.
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